A Virginal (2)

Virginal-Samme.

Là, jadis, il y avait un tramway vicinal. Je dois encore avoir une jolie carte postale de ce tramway dans ma collection, glanée au long de mes visites au M.T.U.B. ou chez un marchand d'Enghien.

Aujourd'hui, il y a une nationale, un terrain de foot, des usines et des lotissements, hélas!  Des lotissements aux maisons presque pareilles, aux jardins bien entretenus, mais parfois, il y a une maison à vendre, un jardin négligé et un air d'abandon. Je me suis dit qu'à raison de minimum 20 maisons par tronçon de rue, multipliées par 6 rues - à peu près - cela faisait 120 maisons et donc 120 prêts hypothécaires. Voilà comment Bruxelles se dépeuple et comment les banques s'enrichissent... Je me suis arrêtée sur cette pente dangereuse, mais je me disais que tout de même, les barres Etrimo coûtent peut-être cher en charges communes et sont peut-être moches, (encore que cela ait un petit air Cité Radieuse qui a un certain charme), mais on peut y caser beaucoup de monde et peut-être que l'empreinte écologique est moindre? Car toutes ces maisons possèdent parfois 2 garages, et jamais de panneaux solaires. Soit... 

Heureusement, pendant ma marche Adeps, il n'y avait pas que des lotissements. Il y avait aussi une balade le long du canal, jusqu'à l'écluse d'Ittre, là où nous avons vu un héron... Là aussi, je me suis assise, pendant que B. allait visiter l'écluse (la Rose et moi, nous nous y étions déjà baladées lors d'une journée du Patrimoine), et mon dos s'est merveilleusement détendu. La tête à l"horizontale, je regardais la course des nuages dans le ciel, le vol très lointain des avions et celui, plus proche d'un autre héron, tout en goûtant les mille et un bruits de la campagne environnante.

Et je me disais que la terre est tellement belle...

Photo extraite du site Ronquières.org

Et puis, dans les sous-bois, d'un merveilleux vert de jeunesse, le long des chemins ou des ruisseaux, il y avait des aulnes, des jeunes hêtres, des bouleaux, quelques saules pleureurs, et partout, la carotte sauvage et l'ail des ours à profusion.

Ail des ours et carotte sauvage.

Bientôt, nous n'étions plus qu'à 500 mètres du point vert Adeps, et même si nous avions chaud (très chaud!) et très, très soif, j'eus bien rempilé encore. J'adore cette région où, à Oisquercq, ou encore, à Quenast, j'ai des souvenirs d'après-midis vertes, à déguster une goutte d'absinthe artisanale dans une cuiller sucrée, (mais oui...) et à rôtir à côté d'un barbecue sentant fort le graillon... Mais comme on est sages, je me suis juste contentée d'une eau pétillante et en rentrant par la E19, j'étais contente que nous évitions le gros des encombrements de retour de ce long week-end...

Comments

[Pivoine]

@ Toutes (merci pour le poème...) - merci pour la visite et les petits mots.

Jojo: félicitations pour le vélo o;)

Charlotte, aujourd'hui, j'ai continué avec le Jardin Botanique...

[Martine]

Très jolie région ....

[l'imbécile heure]

siffler joyeusement.
oui il fait soif et j'ai dur à reprendre mon vélo
:((

[charlotte]

J'en apprends des choses avec toi...

[Adrienne]

Ah ! que la terre est belle
Crie une voix, là-haut,
Ah ! que la terre est belle
Sous le beau soleil chaud!

Elle est encor plus belle,
Bougonne l'escargot,
Elle est encor plus belle
Quand il tombe de l'eau.

Vue d'en bas, vue d'en haut,
La terre est toujours belle,
Et vive l'hirondelle
Et vive l'escargot !