Fierté maternelle...
Ils sont jeunes, ils sont merveilleux, ils sont amoureux !
Je suis si heureuse pour eux !
Ils sont allés à leur bal annuel ensemble, et ensemble, chez mon fils, ils ont reçu leurs copains et copines...
C'est indescriptible comme sentiment: quand je pense à cet appartement que son père et moi avons choisi ensemble, où mon fils a vécu toute, toute sa vie de bébé, d'enfant, d'ado, de jeune homme... Avec de bons et de moins bons moments; puis quand je vois tous ces jeunes qui s'y amusent, je me dis que c'est bien. Que c'est comme ça que ce doit être: les jeunes générations renouvellent les lieux de vie. Leur donnent un nouveau souffle, y insufflent leurs joies, leurs soucis...
C'était donc un peu, beaucoup, de grimaces, de bulles, de peps et de joies au milieu de leurs "blindes de traductions" (comme dirait mon fils !)
Je suis une mère comblée - parce que je le sens heureux, dans ce qui lui convient au point de vue études (l'an prochain, il se spécialisera dans l'industrie de la traduction), et pour le reste, pour la partie affective, je me dis qu'il apprend...
Evidemment, je pense à l'avenir. Mais ils sont jeunes ! Elle est très jeune... Un peu plus jeune que lui. Et en-dehors de ses études de traduction, elle a repris le piano et veut reprendre la musique de chambre et le clavecin. Curieuse coïncidence: le clavecin est un de mes instruments préférés (si pas mon instrument préféré, - avec le violon peut-être, mais si j'ai aimé tâter du violon, j'aime mieux le son du clavecin...) - j'aimerais un jour l'entendre jouer. Peut-être lui offrir un jour une partition...
On verra...