Noël...
C'était le quatrième noël que je passais dans la belle-famille -l'ex-belle-famille- de ***.
Je ne sais pas si les préparatifs se sont bien passés. A ce stade-là des choses, qu'allais-je faire? Ne pas perdre mon sang-froid.
Et j'ai pris les choses en main.
Le moment le plus dur était l'échange et le déballage des cadeaux. Je n'ai rien à faire dans cette famille. En conséquence de quoi, mis à part "le" cadeau que tout le monde se fait -en tirant au sort qui offre quoi à qui- rien. Rien du tout. Même pas un petit panier Yves Rocher, même pas une petite écharpe, même pas 50 nuances de Grey (non que je désire le lire, mais c'aurait pu être amusant). e si on n'existait pas.
C'est le moment où l'on a conscience qu'on n'est aucunement à l'endroit où l'on devrait être, où l'on pourrait être, avec mon père, ou avec mon fils, avec les deux, dans ma famille... Comme au dernier beau noël, en décembre 2008... Mon fils était rentré de son Erasmus finlandais, je le savais heureux, en Ecose, près de son amie... Et moi, j'étais chez mon frère, avec mon père, et c'était si chaleureux, si heureux...
Mais bon, je les vois aujourd'hui. On partage une bûche.
Par la suite, les choses se sont calmées. Enfin, pour moi. Et tout s'est terminé par une partie de whist... Mais le début de la nuit n'a pas été bonne. J'ai reconnu cette sensation de peur au ventre, de douleur épouvantable, morale, physique, liée(s) à l'angoisse, l'angoisse de l'avenir...
Je ne sais pas...