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17 avril 2012

50/366 réel: aujourd'hui, chaleur de...

C'est toute la chaleur d'un jour de fête, déjà sur le Petit Train du Bonheur.

Et sa brûlure recouvre la glace d'avril de cendres incandescentes. Une chaleur qui vous tombe dessus, un coup de soleil sur vos épaules, brutalement liséré le long de votre décolleté, avec des frissons de fièvre, parce que les brûlures ont continué de cuire toute la nuit...

Et puis, trop de "Floreffe", dans le vieux Moulin de Rebecq, trop de Senne bondissante à l'allure de vase, trop de vin, de carne brûlée et de bois grillé, beaucoup trop de monde, aux Carrières de Quenast, réverbérant la lumière.

Trop de paroles à écouter, à retenir, sous le poids de ce regard qui pèse, ce mal comme une jouissance, tant de séduction et de noirceur, ces premières larmes, et cet amour, violent, injuste, condamnant d'avance, cet amour qui vient en vous comme la foudre et qui, en quelques secondes ou quelques années, calcinera les racines de l'arbre à tout jamais.

***

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Commentaires
P
Non, non, ce n'est pas Pol Bury, c'est un autre... Il peignait des masques de théâtre (en plâtre) dans ses grandes toiles oniriques. Je suis allée voir un gars à La Louvière qui était spécialiste de son oeuvre ...
W
Eh oui, Anémone !<br /> <br /> J'avais même des enfants car nous y étions allés en groupe avec les autres parents de l'unité scoute dont j'étais le responsable. Tout ça ne me rajeunit pas...
A
Ah Walrus tu étais déjà né en 1977 ;)))))) !<br /> <br /> Des arêtes de saurets dans la boîte aux lettres, voilà qui doit laisser assez longtemps un souvenir. Soit de l'odeur, soit du nettoyage.
W
Y a pas photo, c'est certainement la faute à la Floreffe ! Je la trouve particulièrement indigeste. (Je me demande s'ils ne l'importent pas de France ;o)<br /> <br /> Marrant j'étais là à l'inauguration du petit train touristique à vapeur. Il y avait effectivement une expo au moulin et, à l'ancienne forge, ils grillaient des saurets directement dans le foyer avec de temps à autre un coup de soufflet pour raviver la braise. Grande époque : on avait même déposé les arrêtes dans la boîte aux lettres de nos copains qui n'avaient pas pu venir...
A
A part la gare, je ne connais aucun des lieux que tu cites. A découvrir donc. Faudra que j'en parle à mes amis de Rebecq.
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  • Mes humeurs et humours, mes journées, Bruxelles et le Brabant wallon, mes coups d'espoir, mes hauts cris et les lendemains meilleurs d'une auteure pas tout à fait morte et d'une peintre apprentie... Dont l'apprentissage dure longtemps !
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