Des amitiés littéraires... (et autres)
Comment expliquer cela ?
On peut être comblé sur le plan de l'amour, de l'affection, de l'amitié...
Mais comment expliquer? J'ai toujours envie -parce que j'aime ça- de vivre ou d'entretenir une amitié littéraire. Peut-être est-ce du pur fantasme (littéraire)? Peut-être est-ce un manque de maturité? Juste sur ce plan-là... Je ne sais pas. Il est indéniable que les amitiés littéraires et/ou artistiques ont une grande (trop?) importance dans ma vie. C'est presque psychanalytique! Par contre, j'ai une amie à qui je DOIS écrire pour son anniversaire, (c'est ce jeudi, diable, faut que je me dépêche...) et depuis hier, je n'ai pas encore trouvé (ou pris) le temps de le faire... Alors, où est la logique? Il faut dire que je dois (ô horreur!) lui téléphoner depuis 3 mois et plus le temps passe, plus je suis mortellement gênée de n'avoir pas encore téléphoné. Et pourtant, c'est une de mes plus anciennes amies et je ne veux pas rompre le lien...
Je suis pire qu'un ministre, comme dirait une de mes amies qui essaie vainement de me joindre et qui a beaucoup d'humour, "pire qu'une présidente de parti..."
J'écrivais donc: "Une amitié qui se matérialiserait dans la correspondance. Mais une correspondance intéressante... Pas évident. Depuis Internet, j'ai beaucoup correspondu. Les débuts étaient souvent prometteurs. Parfois, la relation épistolaire s'étiole d'elle-même, faute de temps, de part et d'autre, parfois, elle ne résiste pas au cap du passage au réel. Puis, surtout, du retour -douloureux- au virtuel. Or, rien ne vaut le réel. Enfin, oui et non. Et parfois ce fut moi (qui faillis o;) et parfois, ce fut l'autre, et il suffisait parfois d'oublier un mot de passe, et zou! Une boîte mail fermée. J'ai perdu tellement de mails..."
Bon, je crois qu'il faut que je balaie devant ma porte et qu'avant de fantasmer sur des correspondances hypothétiques, je fasse tout simplement ce que je peux (et dois) faire hic et nunc...