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2 décembre 2010

Un 2 décembre comme les autres...

C'est tout bête...
C'est un jour presque comme les autres, presque...
Et puis, "le" grain de sable, doublé "du" flocon de neige...

La neige en ville... Cela n'a rien d'une image d'Epinal... Ou alors, c'est moi, qui, le nez sur le trottoir, ne vois que les plaques de verglas et les taches jaunes d'urine des (animaux va-t-on dire...) dans ladite neige, laquelle du coup, n'a plus rien de pur. Bon, pour la neige, tant pis, ce sera comme l'année passée.

Mais continuons notre journée comme si de rien n'était. C'est-à-dire, aller à une conférence de L.-M. Libert... à la FIS.

Et puisque j'hiberne, passer les meilleurs moments possibles à la maison.

***

Un jour que j'avais lu je ne sais quel livre sur le Premier Empire, je disais à ma mère (on va me dire que je dois couper le cordon ombilical, d'accord, je veux bien, mais où sont mes ciseaux?) que Napoléon avait été sacré empereur le 2 décembre. Peut-être avais-je lu ou retenu ces vers (qui restent liés, dans mon souvenir à cette anecdote):

"Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,
Et du premier consul, déjà, par maint endroit,
Le front de l'empereur brisait le masque étroit. (...)"


Victor Hugo.

Avant même que j'aie eu le temps de dire "ouf", elle m'a rétorqué -sur le ton qu'elle savait prendre: dur, coléreux, impitoyable... "C'est aussi la date à laquelle ma mère est morte". Et en effet, je le savais tout en l'ayant oublié. Je me suis dit "et! Merde..." et je me suis aplatie le plus que j'ai pu. Une fois de plus. Du moins, dans ce domaine-là. Ma règle implicite ayant été, depuis l'enfance, de ne jamais parler de ma grand-mère à ma mère. Un peu comme si je n'avais pas eu de grands-parents. Longtemps - jusqu'à sa mort, finalement, j'ai vécu dans cette hantise du 2 décembre, et de la phrase qui allait tomber, ce jour-là, comme un couperet: "Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la mort de ma mère."

Aujourd'hui, je ne vis plus dans la hantise de cette commémoration annuelle, mais j'y pense.

Et la neige et le sable n'arrangent pas les choses...

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Commentaires
P
@ Oh, bonsoir Lika, non, vraiment, ce n'est pas un prédateur, du tout, du tout, du tout... C'était plutôt un acte manqué je crois, et d'ailleurs, il n'y avait pas de quoi m'énerver du tout... Mais je ne le savais pas au moment même. C'est pour ça que j'ai "sucré" une partie du texte, car cela n'avait plus de lieu d'être...
L
J'ai lu et relu ce texte, il m'intéresse. Mais il est vrai que sur les blogs on ne peut pas parler comme au bistro avec une amie. Et ce n'est pas non plus de "l'écriture" à proprement parler. Cependant, j'ai trouvé une solution pour ces noeuds dont vous parlez. Mais serait-elle valable pour vous ? Connaissez-vous l'auteur de ce sms ? Savez-vous de quoi il est capable ? On a bien le droit d'être en colère, quand même. Mais pas trop longtemps. On dirait que vous ne savez pas vous defendre, et les prédateurs de votre vie en <br /> profitent peut-être. Pensez plutôt à ceux qui vous aiment sans vous blesser.
P
@ Quant à la colère, je suis sûre que les "petits" moments de colère recouvrent en réalité quelque chose de plus vaste. Mais comment aller à ce noeud et le pulvériser, qu'il ne nous ennuie plus, une bonne fois pour toutes?
P
@ Bonsoir Lika, j'ai lu et relu votre -vos- commentaires. Bienvenue ici, d'abord, merci d'avoir laissé un mot (et d'avoir lu, d'abord), difficile de répondre valablement devant un témoignage semblable, merci... En tout cas... Je pensais enlever cet article, (trop perso, et puis, certaines plaintes n'étaient pas de mise, et puis, n'est-ce pas du ressassage?) mais je n'ose plus, maintenant...
L
La colère... Vieux souvenir : mon neveu - il n'avait que quinze ans à l'époque - passe près de ma soeur et moi occupées à nous engueuler et me dit, tranquille : "Ira brewis furor est". - Ho, que je lui fais, je te rappelle que je ne suis pas latiniste". Plus bouddhiste que jamais, il me traduit : "La colère est une petite folie." Inoubliable.
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  • Mes humeurs et humours, mes journées, Bruxelles et le Brabant wallon, mes coups d'espoir, mes hauts cris et les lendemains meilleurs d'une auteure pas tout à fait morte et d'une peintre apprentie... Dont l'apprentissage dure longtemps !
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