Brèves (plutôt longues!)
J'ai passé ma soirée à peindre; une séance de 19h30 - 20h00 à 22h30 pétantes. A 22h30, j'ai fermé mes tubes, déposé mes pinceaux (je dois encore les rincer ! Ouille, ouille, ouille!) et j'ai reculé pour voir la toile ou bien pour ne plus la regarder justement...
Dimanche passé, j'ai entamé le portrait d'une jeune fille tout à fait "1900" (d'après photo d'époque) dont on ne connaît plus que le surnom - "Pan" ou "Paon". J'ai repris une toile (déjà peinte antérieurement, mais recouverte de gesso) de 50x70 cm. Je savais que je ferais ce portrait depuis cet été. J'ai plein d'idées de tableaux, mais j'ai accumulé un énorme retard puisque je n'ai plus touché à un pinceau -d'acrylique- depuis le mois de mai, depuis le nu raté que j'avais présenté chez Vertige(s).
Enfin, j'ai mis la toile près de moi et je me retourne de temps en temps pour la regarder; la chevelure est "impeccable"; la robe aussi (il faut juste encore un glacis, mais de quelle teinte?) - il y a des choses qui vraiment me dérangent au niveau des yeux et des sourcils, de la commissure des lèvres aussi, mais je ne veux plus peindre ce soir parce que je suis trop fatiguée et que je ne pourrais plus m'arrêter.
(C'est ce qui va être le plus difficile, ne pas peindre et aller au lit!)
Peindre un visage - et des yeux est horriblement difficile !
Pareil pour le nez et la bouche.
Je travaille les tons de bleu et orange (qui mélangés, donnent un certain gris) + ocre + un soupçon de vert, du blanc, un peu de rouge, la chevelure est travaillée au couteau, et j'ai rendu les broderies (ou les dentelles) et les plis de la robe au moyen d'un texte - composé de phrases, de mots, de lettres - qui racontent une histoire. Le tout est illisible pour celui qui regarderait la toile. Mais moi je sais! L'idée m'en est venue pendant ma nuit d'insomnie de mardi à mercredi (où malgré de jolis draps de flanelle fuchsia/violet, je n'ai pas dormi!)
J'utilise assez bien la technique des glacis, enfin, j'essaie... Disons que je peins avec du medium pour acrylique, ce qui rend la nourriture, pardon, la peinture plus crémeuse.
Et je ne "bouche" pas le bas de ma peinture, comme me l'a conseillé Renaud (!) - C'est-à-dire que je ne la peins pas, hormis la couche de fond.
"Ne bouchez pas votre peinture!"
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Aujourd'hui, je suis allée voir l'expo (lien => vers une galerie de reproductions) "les peintres de la forêt de Soignes" au musée d'Ixelles.
A. Azledine - vue de Linkebeek.
Prenant - pas exceptionnel, peut-être pas, il y a beaucoup d'oeuvres que je connais (et que j'aime d'ailleurs), mais prenant. Et puis, la forêt de Soignes - malheureusement tellement abîmée! Ce sont de magnifiques souvenirs d'enfance (comme une promenade, un 25 décembre au matin, dans la neige...) que rendent assez bien les peintures de Guillaume Vogels, un peintre du XIXème.
Il y avait aussi une drôle d'expo sur la photographie (Mais passons! Tout ne me plaisait pas... Au niveau des "sujets" - Et puis, j'avais un peu de fatigue dans les jambes!).
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Après, la Rose et moi sommes allées boire notre thé au comptoir Florian, près de l'église St Boniface (et près de l'ancien athénée d'Ixelles, -près du célèbre "institut St Boni'" -dans le quartier de la rue Sans-Souci et de la rue de la Tulipe...) - (thé vert + gingembre + coing pour elle et thé Oolong + orange douce + arôme miel pour moi). MIUM-MIUM-MIUM! Un pur délice! Quelle boisson merveilleuse que le thé !