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7 décembre 2012

...

Cette fois-ci, ça ne va pas. Apéro familial du mercredi: alcool, whisky, chimay, vin blanc, cassis, boudin gras, hurlements, gérant de banque qui colle des crédits à tout bout de champ. Scènes, accusations: qui en arrive à clamer: "je lis plus que vous tous" - et qui répond: "oui mais toi tu as le temps..." -(sous-entendu, tu es un vilain chômeur") : des monstruosités, de la laideur... Et on s'en va alors.

Vin, alcool, violence.

Je suis dans l'incapacité -actuellement, d'être le pilier normal d'un couple qui vivrait une vie normale. Je veux rompre, oui, mais, comment ? Comment rompre ??? Qu'est-ce que je pourrais faire, qui me permettrait de rompre ???

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Commentaires
Q
Et dire que quand moi je vais dans un café (oh, il y en a un que j'adore place de la Vaillance... C'est pour une crêpe sibérienne avec un café ! Pas bon pour la glycémie ça...)
Q
Pour être honnête, je dois préciser que les apéros familiaux, c'était non avec la belle-famille (plutôt sympa, même si ce n'est pas vraiment ma place... Et ils sont sympas avec moi, en plus !) mais avec la famille, et donc, enfin, c'est compliqué... Ils sont aussi plutôt sympas avec moi (même si dans le fond, ils pensent que nous sommes deux loosers ensemble), mais les apéros aidant, les amabilités volent bas. Ceci dit, il n'y a plus d'apéro jusqu'en janvier, les derniers se sont vraiment trop mal passés. Je n'ai pas l'habitude moi ! Les bagarres familiales, c'est pas mon truc. Mais apparemment, on se crêpe le chignon, on s'envoie des vannes, mais ça s'oublie... Donc, la belle-famille, eh bien, je ne penserais plus qu'elle est toxique. Certains membres sont folkloriques, mais ils ont des qualités humaines que je prise beaucoup. Pas l'intelligence ni l'intellect, mais l'intelligence du coeur, oui. <br /> <br /> <br /> <br /> Et malgré tout... Il est moins dans le déni qu'avant. Ca ne change pas grand-chose au total, dans le mode de consommation, mais si on peut déjà éviter les apéros... Et fuir les alcooliques du style piliers de café... De moches cafés... Là, je serais contente.
Q
Evidemment, je suis d'accord avec vous... J'ai beaucoup réfléchi à ce que vous avez écrit, et j'ai beaucoup réfléchi, entretemps... Il est clair que si je ne m'étais pas engagée dans deux locations, je serais déjà retournée chez moi, peut-être pas définitivement (encore que!) mais certainement pour de longs laps de temps... Mais voilà, dans l'état actuel des choses, ce n'est pas possible. Et je ne puis aller nulle part ailleurs. Alors, je fais comme beaucoup de femmes (plus qu'on ne croit), je reste. En attendant. Il est de fait que pendant les grandes vacances, je devrai revoir la question. La cohabitation avec une de mes 2 étudiantes me paraît impossible, et comme elle fait bloc avec l'autre (avec laquelle la cohabitation serait possible, mais pas très gaie pour la jeune fille, il faut bien le reconnaître), c'est galère. Pourtant, quand je suis là, elles se font discrètes, je dois le reconnaître. Mais dans un appartement, il y a des choses impossibles... Je ne peux même pas rentrer chez moi à noël, j'y trouverai... Toujours la même, en train de bloquer ses exams dans... Mon salon... Ce qui veut dire, impossible de nettoyer, de classer mes papiers, d'entretenir l'appart, peut-être que j'ai des limites (ma limite c'est de faire du ménage sous l'oeil d'une gamine en train d'étudier...) Et donc, je suis calée. Aller dans un monastère ? Mais il faudrait que je paie ma pension ! Et ce que je gagne passe en frais médicaux aussi joyeux qu'un stomatologue, un kyste dentaire (comment j'ai attrapé ce truc-là ??? Bon, apparemment, c'est quand même pas un cancer, j'ai vu les photos sur internet, je n'ai pas encore une bouche comme un chancre !) de la kiné, des opérations, et puis quoi encore???
G
D'accord avec chêne vert, c'est ce que j'ai fini par faire : partir pour se sauver soi-même ! Car on se meurt lentement et sûrement auprès d'un malade alcoolique qui se suicide verre après verre.
C
écoute bien soeurette, face à l'alcoolisme nié, sans retour, sans remise en question mais avéré (et en plus dans une "ex-belle famille" complètement toxique), il n'y a hélas qu'une solution pour les proches (et pour toi en particulier) : LA FUITE. Tu sais que j'en parle en connaissance de cause puisque j'ai du rompre de manière dramatique d'une femme dont j'étais amoureux fou mais dont je n'ai découvert l'alcoolisme que progressivement et cela m'a mit en danger grave. Désolé pour ce "parler" vrai mais tu n'auras aucune autre échappatoire... courage!
Mes reflets
  • Mes humeurs et humours, mes journées, Bruxelles et le Brabant wallon, mes coups d'espoir, mes hauts cris et les lendemains meilleurs d'une auteure pas tout à fait morte et d'une peintre apprentie... Dont l'apprentissage dure longtemps !
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