Le 21 septembre...
1962. J'étais en dernière année de maternelle quand j'ai eu cinq ans - c'est-à-dire, chez les "Bleus".
J'avais un petit tablier à carreaux bleus et blancs, et nous nous trouvions dans un bâtiment préfabriqué, avec de larges fenêtres à carreaux, qui donnaient sur la cour de récréation d'un côté, et sur le parc de l'école, de l'autre. Parc paysagé, jardins en rocaille, grotte de Lourdes, mini-potager où plus tard, j'allais goûter des fleurs... Il y avait de grands marronniers, et même un châtaignier, et chaque année, je recommençais ma collection de marrons. Chez les Bleus, nous avons fait du pain, beaucoup de dessin, des cachets dans des demi pommes de terre, (j'ai transformé ma pomme de terre en frites, ce qui n'était pas vraiment prévu), eu une fête de Saint-Nicolas... etc.
Les "petits" avaient leur cour de récréation, avec bac à sable, toboggan, "cage à poule", (pourquoi appelle-t-on cela comme ça?) et leur réfectoire, où l'on mangeait très mal. On devait faire la sieste aussi, mais peut-être plus à 5 ans, je ne m'en souviens pas, sur des lits pliants, dans la grande salle de l'école. Je ne dormais jamais. A quatre heures, les élèves qui restaient en garderie recevaient non seulement, un berlingot de lait, mais un biscuit reconstituant, qui me faisait follement envie !
Dans mon souvenir, mon institutrice maternelle était plutôt gentille.
1963. Quand j'ai eu six ans, je suis entrée en première année primaire. J'ai dû porter un uniforme -et un tablier- Apprendre à écrire sur une ardoise, et pas avec un ordinateur, lire dans un abécédaire, et apprendre les rudiments du calcul.
Et après, après, après, c'est la vie qui se déroule...