Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes reflets
Visiteurs
Depuis la création 30 036
Newsletter
21 septembre 2012

Le 21 septembre...

1962. J'étais en dernière année de maternelle quand j'ai eu cinq ans - c'est-à-dire, chez les "Bleus".

J'avais un petit tablier à carreaux bleus et blancs, et nous nous trouvions dans un bâtiment préfabriqué, avec de larges fenêtres à carreaux, qui donnaient sur la cour de récréation d'un côté, et sur le parc de l'école, de l'autre. Parc paysagé, jardins en rocaille, grotte de Lourdes, mini-potager où plus tard, j'allais goûter des fleurs... Il y avait  de grands marronniers, et même un châtaignier, et chaque année, je recommençais ma collection de marrons. Chez les Bleus, nous avons fait du pain, beaucoup de dessin, des cachets dans des demi pommes de terre, (j'ai transformé ma pomme de terre en frites, ce qui n'était pas vraiment prévu), eu une fête de Saint-Nicolas... etc.

Les "petits" avaient leur cour de récréation, avec bac à sable, toboggan, "cage à poule", (pourquoi appelle-t-on cela comme ça?) et leur réfectoire, où l'on mangeait très mal. On devait faire la sieste aussi, mais peut-être plus à 5 ans, je ne m'en souviens pas, sur des lits pliants, dans la grande salle de l'école. Je ne dormais jamais. A quatre heures, les élèves qui restaient en garderie recevaient non seulement, un berlingot de lait, mais un biscuit reconstituant, qui me faisait follement envie !

Dans mon souvenir, mon institutrice maternelle était plutôt gentille.

1963. Quand j'ai eu six ans, je suis entrée en première année primaire. J'ai dû porter un uniforme -et un tablier- Apprendre à écrire sur une ardoise, et pas avec un ordinateur, lire dans un abécédaire, et apprendre les rudiments du calcul.

Et après, après, après, c'est la vie qui se déroule...

Publicité
Commentaires
P
Ah! Anémone, coucou ! J'aime bien ton témoignage, très intimiste. Tu as pas mal de souvenirs, et en effet, la bouffe dans les écoles était plutôt médiocre. A Ixelles, on recevait les repas de la commune. Quand le camion déchargeait, c'était pestilentiel. Je le surnommais "le camion de la peste!" J'ai un bon souvenir de deux institutrices, celle de première année primaire, dont paradoxalement, je ne me souviens plus du tout, mais je sais que je l'aimais bien et celle de sixième année primaire, Mlle Dufour... A part le français et les problèmes (!) et les fractions... Il y avait eu un cours sur les J.O. de Mexico, la première enceinte de Bruxelles (révélation pour moi !) et la Lune (enfin, pour ce que je m'en souviens!) Et chez moi, tout cela était ponctué de bondieuseries...
A
Moi aussi j'étais au "jardin d'enfants" dans un bâtiment préfabriqué. Il y avait une cage à poules mais pas de parc. Je ne me souviens pas que nous y ayons fait des choses extraordinaires à part des dessins et appris quelques chansons. Je n'y suis restée manger qu'une fois et ce n'était pas bon: des spaghetti trop cuits et tièdes. Après, en effet, il fallait faire la sieste. Je n'avais pas non plus envie de dormir. En juin nous avons participé à une fête en plein air devant la maison communale où, coiffés de crinières en raphia jaune, nous figurions des petits chevaux. A certains moments il fallait <br /> <br /> s'arrêter et "ruer".<br /> <br /> Je ne fréquentais pas beaucoup les autres enfants. Mais j'aimais bien mon institutrice... que j'ai retrouvée il y a quelques années, car elle fait de la céramique et participe à la vie artistique de la commune. Elle est devenue un peu une amie. Je suis toujours aussi en contact avec Anne. Nos mamans avaient sympathisé mais nous n'étions pas dans la même classe. Nous jouions parfois ensemble le mercredi chez l'une ou chez l'autre. Elle était ma seule amie. Avec le temps notre relation, au lieu de s'effilocher s'est renforcée. <br /> <br /> En première primaire,je suis restée manger une ou deux fois à l'école. Ce n'était pas meilleur et l'ambiance était mauvaise, pour moi en tout cas. En classe, on faisait surtout du français et du calcul, mais un jour nous sommes allés au parc, puis on a fait des impressions de feuilles dans le "cahier d'observation". Dans ce même cahier nous avons rassemblé des documents sur la mort de la Reine Elisabeth ainsi que sur le règne de Léopold Ier et notre visite au Palais Royal. Et il me semble que nous avons dessiné une sauterelle, mais là je ne suis pas sûre. Il n'y avait pas grand-chose dans ce cahier. En deuxième année, nous sommes un jour allés au marché: événement! Ensuite, nous avons fait de la soupe (enfin, l'institutrice plutôt, je ne pense pas que nous ayons beaucoup participé). Je me demande quelle installation nous avions en classe pour la préparer. Un camping gaz? Pendant un certain temps, les fruits ramenés sont restés dans le fond de la classe sur une table pour décorer. Et c'est juste à ce moment qu'on est venu faire la photo de classe, avec les fruits en arrière-fond.<br /> <br /> Une fois par semaine, c'était la douche. Je n'aimais pas beaucoup ça. quant au prof de gym, c'était une terreur.<br /> <br /> Il y a eu de bons moments, mais pas spécialement à l'école, que j'ai été contente de quitter.
A
Je lirai ton billet tout à l'heure car je cours je cours... Mais déjà (enfin, façon de parler vu l'heure vespérale) très heureux anniversaire chère Pivoine. Je t'envoie plein de bisous et de douces pensées.
Mes reflets
  • Mes humeurs et humours, mes journées, Bruxelles et le Brabant wallon, mes coups d'espoir, mes hauts cris et les lendemains meilleurs d'une auteure pas tout à fait morte et d'une peintre apprentie... Dont l'apprentissage dure longtemps !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité