Des projets, oui, mais quels projets ?
Au mitan de ma convalescence, j'avais quelques nouveaux projets de vie. Un mois et demi après - mettons - qu'en reste-t-il ?
- Toute vie commune et avérée est impossible, statutairement parlant.
- Je dois donc, ou louer mon appartement pour louer un appartement plus petit ailleurs, autant dire, une opération impossible, la marge bénéficiaire serait infime et le déménagement, énorme.
- Vendre pour acheter un appartement plus petit ailleurs - dans une autre commune, plus à l'est... Bof !
- Me faire domicilier chez quelqu'un (n'importe qui) là-bas ? Et où mettre mes meubles, mes affaires, en me protégeant suffisamment (en effet, quid en cas de pépin, où irais-je ? Et dans quel délai et avec quelle aide ?)
J'en suis donc réduite à reprendre le rythme d'avant: voyager d'un point à l'autre, comme d'autres le font. Partir le jeudi quand je dessine chez Graphite, laisser l'appartement aux chats (en voilà qui vivent dans un Palais !!!) et les chats aux bons soins de ma chère et gentille voisine... Et rentrer le lundi - ou le mardi, le lundi si j'ai un rendez-vous, le dimanche s'il y a une grève des trains. C'est un mode de vie dont j'ai horreur... Et c'est le mien depuis 1999 - ça ou la solitude sentimentale. Donc, la solitude de toute façon, et ça.
Résultat, je n'ai envie ni d'être ici, ni d'être là-bas, quand je suis ici, j'ai parfois envie de partir là-bas, et quand je suis là-bas, de rentrer ici, au chaud. Je ne suis bien ni ici ni là-bas, sauf qu'il y a des avantages d'un côté et de l'autre. Ici, j'ai chaud et je fais (à peu près) ce que je veux. (Ah! S'il y avait une tangente à prendre!!!) Là-bas, je me mets dans un canapé et je lis des romans et des BD. Je ne voyage plus beaucoup dans le Brabant wallon, faute de voiture, ce qui est dommage... Car j'aime bien le parc de la Hulpe, la forêt de Soignes au bout du Parc, chez Tchang de Chine à Braine l'Alleud, une petite taverne à Wavre, les glaces de Carette, etc. etc.
En réalité, ma flemme porte un autre nom : bien qu'on fasse énormément pour moi, il me manque un essentiel (à mes yeux) - quelque chose à quoi je tiens, à quoi je tenais - même si c'est un mauvais plan. Et comme on fait beaucoup pour moi, je culpabilise d'être morose, d'avoir une tête n° 27 (o;) et de manquer d'enthousiasme...
Dans ces conditions, comment bloguer valablement ? Je ne fais plus rien de valable ...
Qu'est-ce qu'il faudrait mettre en oeuvre pour rebondir? Et on doit trouver la réponse en soi, je le sais.