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29 septembre 2010

Guillaume...

Edit du mercredi 29 septembre.

Ca, c'était hier soir, ou disons, cette nuit :

"Ouh là là !Qu'ai-je osé écrire !

Une bribe de roman sentimental... Ca ressemble à du Anne et Serge Golon, sans même l'excuse du siècle de Louis XIV..."

Et aujourd'hui :

Je ne sais pas si je serais capable d'écrire un roman. Une nouvelle, oui. J'en ai écrit deux. Je n'ai pourtant pas d'imagination. Je m'entends. Je n'ai pas l'imagination qu'il faut pour la fiction. Ou alors, pour ça comme pour le reste, c'est une question de travail. Que je travaille, et je finirais peut-être par en avoir, de l'imagination.

J'ai donc écrit une nouvelle dont le personnage principal est un tramway. "Un si joli petit tramway". (Ce qui me fait penser à Trainmusical - un blogueur amateur de trains et de tramways historiques, qui écrit sur Les défis du samedi et Kaléidoplumes). Peut-être que je la retranscrirai dans mon blog, parce que je ne la publierai sans doute jamais (bien qu'elle aurait sa place dans un recueil sur Bruxelles, par exemple). J'ai écrit aussi une autre nouvelle (du pur fantasme) - dont le titre (que je tairai o;) est tout un programme.

Mais revenons à ce roman - sentimental et d'éducation -  que je porte depuis très, très, très longtemps. Il doit s'être forgé dans mon imaginaire vers l'âge de seize ans, l'âge auquel j'avais le choix entre l'écriture et le dessin, l'âge auquel j'ai choisi l'écriture, faute de savoir où apprendre le dessin et encore moins la peinture. D'une part, j'étais influencée par certaines lectures ("Adieu mes quinze ans" - pour ne pas le nommer - dont j'aimais le style et les personnages, du moins, un personnage - et même pas le héros, non, plutôt le frère de l'héroïne), et, d'autre part, pour la première fois, j'étais marquée par un lieu, un paysage, des villages, un mode de vie, au point de rester fascinée par cette région pour longtemps.

J'y suis retournée - au cours de hasards successifs - longtemps après, (à Forges, exactement, à quelques pas de l'abbaye de Scourmont, et en 1982, pour être précise). Et puis, des années après, avec famille et enfants, j'y ai résidé pendant trois semaines à peu près, devinez où ... 

10_23_08_chimay_1

Le point d'arrêt de Virelles, en 1975,

Extrait de "Grande et petite histoire de la compagnie du chemin de fer Chimay".

Mais dans mon "roman" (dont j'ai écrit de multiples parties, à des âges différents, 20, 30, 35 ans, et puis, je pensais en avoir fini avec lui, cela me semblait tellement nul), il n'est pas question de train. Du moins, pas à ce moment-là. Après tout, cela pourrait changer. C'est bien connu que dans un roman, il faut faire du "bourrage" (de la narration-description o;) car, si l'on ne s'en tenait qu'aux faits, on aurait juste un plan, ou un récit de quelques pages. C'est là, qu'à mes yeux, réside la difficulté : il faut convenablement "bourrer "-  avec art (Pour le moment, j'étudie comment Jorge Semprun s'y prenait et à première vue, je trouve que c'est assez proustien) et sans excès - sinon, on tombe dans les longueurs balzaciennes des "Illusions perdues". Et on rase (je suis polie) le lecteur. Enfin, nuançons. Si je voulais savoir comment fonctionnait une imprimerie au XIXème siècle, je décortiquerais, crayon et papier en main, les cent premières pages des Illusions Perdues, ou à peu près. Le roman documente aussi sur une époque et sa manière de vivre.

Voilà donc où nous en sommes. Comme je n'ai plus envie de parler de moi dans mon blog, (je ne conçois plus de parler de ma vie privée, même s'il y a parfois des choses dont j'ai envie de parler) - de mon histoire familiale notamment - autant écrire, des textes sympas avec des gens sympas, chez Kaléido, sur les Défis du samedi, et enfin, pourquoi ne pas oser ?

J'ai toujours maintenu que le roman sentimental n'est pas forcément un genre mineur.  Le poncif est, bien sûr, qu'il doit bien finir. Dans la vie réelle, on se prend des claques monumentales en pleine figure, ai-je moi, personnellement, envie de m'étendre là-dessus dans un roman?  Non, pas du tout. Mais comme j'ai évolué, écrirais-je encore un roman sentimental comme je l'aurais pensé à vingt, vingt-cinq, trente ans ? Quasiment tous les couples que j'ai connus, à cet âge-là, ont explosé. Dont le mien. Je n'ai évidemment plus la même conception de l'amour qu'à 30 ans. Parfois, j'ai même envie de dire que je n'y crois plus. Mais cela n'a pas de sens, car qu'on appelle certains sentiments amitié ou affection, cela n'en est pas moins toujours de l'amour.  Donc, ce serait peut-être une expérience intéressante de revoir ce projet de fond en comble, et d'en faire une sorte de chronique des années 70-80, avec du floutage, car j'ai envie que les gens, les choses, les époques, s'interpénètrent...

Et après tout, qu'est-ce qui m'empêche de m'amuser ?

wdg

Ce dessin est d'un illustrateur - cartooniste japonais...

Mais malheureusement, j'ai oublié de noter son nom quand j'ai enregistré l'image...

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Commentaires
J
c'est long :p<br /> bisous<br /> moi et les autres LOL
T
Je suis tout honoré d'être cité sur ce magnifique blog.<br /> Alors pour t'encourager dans tes projets, un retour dans le temps... aussi dans ton passé actif, tu sais où... ci-joint pour toi un vieux tramway de Genève http://i54.tinypic.com/166eweh.jpg<br /> <br /> Amitié.
A
c'est toi qui donnes la réponse en posant la question: "Et après tout, qu'est-ce qui m'empêche de m'amuser ?"<br /> et nous on te dit: vas-y! on a envie de te lire!<br /> conclusion: tout le monde s'amuseraz :-) génial!
M
Pivoine, je n'attends pas de lire chez vous, ce que je lis chez quelqu'un d'autre. <br /> J'ai aimé lire ce début d'histoire, et ce n'est pas la première fois. Vous avez un ton, un savoir-faire et vous ne trichez pas. Vos doutes vous honorent, mais laissez vos lecteurs vous dire ce qu'ils ressentent. Et sincèrement, j'ai envie de lire la suite. Non pas une suite que j'imaginerais, celle-là elle m'ennuie déjà, mais ce que vous, vous ferez.
P
Ah! Michèle, c'est gentil, ça, mais je crains de n'avoir pas l'imagination inépuisable de Feuilly... Et puis je me dis que c'est tellement nul en regard de ce que les vrais écrivains écrivent que je me demande comment je vais oser infliger cela à mes lecteurs...
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  • Mes humeurs et humours, mes journées, Bruxelles et le Brabant wallon, mes coups d'espoir, mes hauts cris et les lendemains meilleurs d'une auteure pas tout à fait morte et d'une peintre apprentie... Dont l'apprentissage dure longtemps !
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