Et demain ?
Demain, - mais pas nécessairement le mardi 24 - je vais transporter mon ordinateur à Genval et me connecter à l'internet là-bas. Désormais, je suis plus souvent là-bas qu'ici.
Je ne vais pas cohabiter avec mon ami... Ce n'est pas envisageable pour le moment.
Toutefois, pour des raisons diverses, pas que liées à lui, pas seulement, j'envisage de... Déménager. De me rapprocher de Genval, et pour tout dire, d'habiter là-bas. Reste à trouver le quand, le où, le comment, mais il y a des pistes.
L'essentiel, c'est qu'il y a enfin une piste à suivre.
Qu'est-ce que la vie à Genval, cet été, m'a rappelé -entre autres? Quoi? Quelque chose d'impalpable, d'insaisissable. Un peu de mon enfance à Ixelles. La place du Châtelain, la rue du Bailli, de l'Aqueduc, Américaine... Dans les années 60. On connaissait - non pas tout le monde, mais des familles, par-ci, par-là. Cela faisait village. Et non pas quartier branché bobo. Et luxe et bureaux.
Je ne me fais pas spécialement de grandes illusions sur mon intégration actuelle dans le monde genvalois -(je suis trop fraîchement importée o;) - mais il y a tout de même un embryon de tissu, de réseau, de bonjours, de sympathies. Il y a quelque chose qui peut bouger. Et que je peux faire bouger à condition de vivre autant, voire plus dans le concret que dans le virtuel...
D'ailleurs, en fait de virtuel et de réel, il est temps d'aller tout doucement au lit.
La conclusion est que ma première opération de la nuque, en 99, a sonné la fin d'une vie et le début d'une autre. Non, ce n'est pas vrai. Ceci avait coïncidé avec cela.
La convalescence qui a suivi mon opération début juillet de cette année a été le début d'une autre vie. C'est indéniable.
C'est.