Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes reflets
Visiteurs
Depuis la création 30 036
Newsletter
31 mars 2010

Textes en 100 mots

Ecrit -juste pour le plaisir, on sait que je suis sentimentale, n'est-ce pas...

Et qu'une des choses que j'aime le plus décrire, c'est la rencontre amoureuse..................................

(Uhu Uhu - et des scènes érotiques, parfois aussi ;;;)))

Ecrit pour les sympas Défis du samedi.

rendez_vous_de_j_mr


La rencontre (Pivoine)

Il s’assoit à la table familiale, c’est comme une corne d’abondance qui s’offre au passant famélique. Croissants, miche tiède, confitures maison, miel blanc, fruits frais, et l’odeur, l'exquise chaleur de l’Arabica qui se mélange au lointain parfum du Clan. Rassuré – parce que réconcilié avec l’ami, il observe la famille étrangère. Et son regard revient toujours sur cette femme souriante et épanouie; blonde, d’un blond presque blanc, qui lui rappelle les blés de son Ukraine. Elle sourit, malgré le noir qui la vêt. Malgré l’ombre mélancolique qui bleuit ses paupières…  Il la trouve belle, belle. Emouvante et

Splendide.

illhyiha

La marche de Radetzki (Pivoine)

Brutalement, elle a fini de fuir. Elle a reculé l’échéance autant que possible. Juste se maudire d’avoir considéré ce  rapprochement comme une échéance. Ce soir, elle est. Seulement  joyeuse.  Elle a envie d’oublier sa vie, la couleur noire, ses principes, ses chaînes, l’ami, même…  Elle qui ne croit plus à l’amour, en aucune façon, seulement en l’amitié… Alors qu’elle valse au temps de la Vienne impériale, elle ne peut imaginer qu’il vient juste de se matérialiser.

Pour le meilleur des lendemains.

Elle qui, jadis, a buté sur le pire et n’en finissait pas de guérir.

p6

Le désir (Pivoine)

Lui arrête ses discours, les platitudes que l'on échange.
Il la prend dans ses bras, comme ça, avec ses mains sales, la couleur, le tablier, les babouches ou les sandales, elle ne sait pas, et il l'embrasse.
Un entonnoir se creuse jusqu'à ses reins. Tout se liquéfie en elle.
Le désir. Si totalement oublié, celui-là.
Comme il vous inonde, image de symphonie, tout Beethoven dans ses reins, gonflement des chairs qu’elle sent  rougies,  striées, violacées, gorgées de sang.
Elle se crispe, tous muscles resserrés sur cette chair élastique et molle, chuintante, et soudainement sortie de sa torpeur.

Publicité
Commentaires
P
Eh bien voilà, Pivrose a mieux répondu que je n'aurais pu le faire car je ne connais pas Ghinzu!!!
P
oui,Ghinzu est bien, j'aime assez leur dernier album : Mirror
C
bonsoir pivoine,<br /> voilà un petit commentaire qui n'a rien à voir avec ton billet, mais, je sors d'un concert d'un groupe rock belge formidable. Ghinzu, je les ai vu plusieurs fois déjà, et ils ont toujours autant de générosité et de talent. Bon, bien entendu, il faut aimer le rock...<br /> voilà, à bientôt.<br /> claude
P
Oufti! <br /> 98+ les 2 du titre = 100 <br /> 96 + les 4 des titre = 100<br /> 98 + les 2 du titre = 100<br /> Et bien beau défi car écrire quelque chose qui se tient avec juste le nombre de mots demande, je suppose pas mal de réflexion réflexion
P
La sensualité d'un côté / La Vienne impériale et sirupeuse et le concert du Nouvel-An etc. (et cette salle où je m'endormais, pendant un concert d'après-midi, en juin 71...) c'est le genre de contraste qui me met en joie !
Mes reflets
  • Mes humeurs et humours, mes journées, Bruxelles et le Brabant wallon, mes coups d'espoir, mes hauts cris et les lendemains meilleurs d'une auteure pas tout à fait morte et d'une peintre apprentie... Dont l'apprentissage dure longtemps !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité