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24 janvier 2009

Retour parisien... (1)

Retour sans fanfare ni trompettes, hier, de Paris, où nous avons beaucoup marché, la Rose et moi ... Dans le vent et surtout, sous la pluie...

... De la gare du nord (où nous avons tourné comme des toupies pour découvrir une croissanterie et un lieu fermé, sans trop de courants d'air) pour boire un café... Le guichet de vente des tickets de métro... Et finalement, le quai du métro.

A Alma-Marceau, station qui dessert l'avenue Président Wilson et l'avenue Pierre Ier de Serbie, où se trouve le musée Galliera.

(Le métro parisien m'a toujours fascinée, à cause de son odeur, de ses briques en faïence de Gien, et de ses rames qui roulent sur de véritables pneus. Hélas, les rames vertes et rouges, puis bleues et jaunes de mon tout premier voyage parisien ont été remplacées par un métro gris et émeraude, mais quand même moins confortable... Que mon fameux "boa constructor" o;)))

Il y avait une expo sur la mode du temps des crinolines, c'est-à-dire du temps du Second Empire (en France) de Léopold II et Marie-Thérèse (en Belgique), de la reine Victoria en Angleterre et de la "légende" de l'empereur François-Jozef et Sissi (à Vienne). Bien sûr, ces règnes sont beaucoup plus longs que la période des crinolines, il y aura le temps des "tournures" et des "culs de Paris", où la silhouette de la femme redevient longue et droite, mais je trouve que cette mode du Second Empire a beaucoup de charme - tout comme celle du XVIIIème, du 1er Empire et de la Restauration qui la précèdent.

- La mode française est luxueuse... La mode anglaise, elle, est souvent simple, féminine et vaporeuse -

Mais la mode du temps des crinolines est justement très vaporeuse. Elle ne devait pas être facile à porter, sauf par de délicates jeunes femmes.

viewmultimediadocument

Cette période qui suit la guerre de 1870, et qui va jusqu'à la fin du XIXème siècle, je ne l'aime pas trop. Pour moi, l'élégance, les lignes seyantes et moins surchargées, les coiffures gonflantes, avec une certaine simplicité, tout cela revient à partir de 1900, 1905, pour évoluer vers encore plus de charme juste avant la guerre de 14-18.

Oui, bref, pour raccourcir, disons que j'aime passionnément l'histoire de la mode et du costume !  Et j'ai été gâtée. L'expo était très belle, répartie dans trois ou quatre salles. Cela tombait vraiment bien puisque cela fait un bout de temps que je lis des livres sur cette période, une période étonnante, faite d'un mélange de modernité annoncée, d'utopies, d'inégalités sociales invraisemblables, d'un urbanisme taillé à la hache, d'un imbroglio politique rare (surtout au niveau des opinions, puisqu'il y a en gros les bonapartistes, les républicains, les Orléanistes, les légitimistes (à moins que je ne confonde ces deux derniers, mais je pense que les légitimistes en tiennent pour les Bourbons, quant aux Orléans, ce sont généralement les cadets de la dynastie, au fait, ce n'en sont pas moins des Bourbons !!!)

En attendant, j'ai vu une magnifique robe de bal du grand couturier Charles-Frédéric WORTH (WORMS dans "La curée", de Zola), une parure de bijoux comprenant un peigne-diadème, un bracelet, une broche et des pendants d'oreille en or garni d'améthystes ovales et "en poire". Plus un splendide bracelet de camées, et, dans la dernière salle, la robe que portait l'actrice qui tenait le rôle de la duchesse Sophie-Charlotte de Bavière, dans "Ludwig ou le crépuscule des dieux". Sophie-Charlotte de Bavière était la fiancée de Louis II de Bavière, mais ils ont rompu - bien sûr - et elle a épousé le duc d'Alençon. C'est elle qui est morte dans l'incendie du Bazar de la Charité, à Paris, (en 1906, 1907?) - en faisant montre, paraît-il, d'un courage surhumain.

1865

Il y avait aussi les robes, corsages et sorties de bal, des éventails et tout l'attirail que la jeune fille amenait au bal - y compris de minuscules carnets pour y noter le nom de ses danseurs - de la lingerie, des coffrets de voyage, des ombrelles minuscules (mon Dieu que les dames étaient petites!) et des documents papier, des livres de compte, ainsi que des témoignages sur les expositions universelles de 1955 et 1967, textes et photographies.

Quand j'étais enfant, ado, cette période - ou plutôt, cette mode - me fascinait vraiment ! 

Ce dessin de l'époque (je veux dire, de ma jeunesse o;))) en témoigne.

20061208_017

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Commentaires
C
Bonsoir Pivoine, <br /> je crois que ce que j'aime le plus avec les tissus est de les toucher, les caresser. Je n'y connaissais rien, et un jour on m'a raconter les tissus, leurs histoires, leurs bonheurs... Quel plaisir.<br /> Et puis, peu de temps après j'ai vu un film "soie" avec marie trintignant (qui pour moi est une extraordianaire actrice de théâtre), depuis, mon opinion sur le tissu est bien différente... C'est une matière magnifique.<br /> claude
P
Pivoine, je vais tomber en pâmoison ! D'extase!...
P
worth, je reviens... mon tout premier parfum. qui sentait la poudre et le sucre...<br /> je l'ai porté longtemps
J
Waaaaaaaaaaaaaaouh !<br /> <br /> :-)<br /> <br /> http://listen.grooveshark.com/#/song/Underneath_Your_Clothes_acoustic_version_/9987164
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  • Mes humeurs et humours, mes journées, Bruxelles et le Brabant wallon, mes coups d'espoir, mes hauts cris et les lendemains meilleurs d'une auteure pas tout à fait morte et d'une peintre apprentie... Dont l'apprentissage dure longtemps !
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