Porco Rosso - de Hayao Miyazaki (2)
La séquence qui suit - un condensé de vols de l'hydravion et de combats aériens - donne une idée du charme visuel qui émane du film de Miyazaki. Car après l'histoire romantique et la séquence "philosophique", ce qui m'a fascinée, c'est ce ciel de Méditerranée, ces nuages, le bleu de la mer et les paysages.
Ceci me fait me souvenir de mon tout premier vol. On pourra se moquer de moi, mais j'ai pris l'avion pour la première fois très tardivement, en janvier 2003. En plus, c'était un voyage très court, 2 heures environ, mais qui m'a permis, en me levant à 4 heures du matin, et en décollant à 7 ou 8 heures, d'atterrir deux bonnes heures plus tard... A Venise - Trévise, puis, "Ponte della Liberta" et arrivée à la "piazzale Roma". Et deux mois après, c'était... Pour Pise que j'allais m'envoler.
1) Vol Ryanair et
2) Douglas DC3 "Dakota" - source site Albertville.be
Je n'avais jamais pris l'avion. Ma mère avait une frousse bleue de l'avion, une peur rétrospective qui était née lors d'un voyage aller vers le Congo, en 1952, (avec un vol, notamment en DC3 ou "Dakota"), et surtout retour, fin 1953. Peur dont je me suis longtemps demandé si elle ne me l'avait pas "inoculée". N'ayant pas eu la chance de voyager hors d'Europe, je n'avais jamais pris que le train - ou le car, ou la voiture. Voire, la malle Ostende-Douvres ou le ferry Zeebrugge-Hull. Le fait d'avoir été malade et opérée - puis guérie, en 2002, a certainement joué dans mon désir de voler. Au moins une fois dans ma vie. Et le moment que j'ai préféré, justement, c'est quand, au bout de la piste d'envol, les réacteurs de l'avion tournent à pleine puissance; que, tout d'un coup, l'avion décolle et qu'on voit la Belgique, cette toute petite Belgique, rapetisser encore et encore, jusqu'à disparaître complètement sous les nuages.